Le jour de son mariage, Guy Janvier, publicitaire travaillant pour
la société Leboeuf, voit soudain arriver sans crier
gare trois de ses anciennes conquêtes, envahissantes et possessives
: une belge, une allemande et une italienne. Il les a séduites
quelques années auparavant, dans leurs pays respectifs, par
pur intérêt, afin qu'elles intercèdent auprès
de leurs pères respectifs pour que ces derniers signent avec
Guy des contrats commerciaux. Il va chercher par tous les moyens à
se débarrasser d'elles, en leur administrant un soporifique,
entre autres. C'est la future belle-mère qui, la première,
va absorber le breuvage par erreur. Le futur beau-père la trouvera
endormie au pied d'un escalier et réclamera l'aide de Guy et
de Placide, son secrétaire, éminence grise qui est persuadé,
bien à tort, qu'il tire les ficelles de tout ceci.
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On apprendra, à la fin de la pièce
que c'est en fait la fiancée qui a manigancé toute
l'affaire. Ancienne amie de collège des trois filles, elle
a été par hasard dans le secret de leurs amours et
a ainsi appris que toutes trois avaient été courtisées
par Guy. Pour donner une bonne leçon à celui-ci, elle
a donc imaginé toute cette mise en scène et le pauvre
Guy retiendra longtemps et douloureusement les enseignements de
ses errements passés. Tout finira bien cependant et le mariage
aura lieu, après une bonne admonestation de la mariée
à son futur époux.
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